JEAN PAUL BELMONDO
Le lundi 6 septembre Jean Paul Belmondo nous quittait. Le jeudi suivant, aux Invadides, un hommage national lui était rendu en présence du Président de la République, de la famille et des artistes. Le lendemain les obsèques religieuses avaient lieu en l’église Saint Germain.
Jean Paul avait un lien avec la commune d’Allanche où il avait vécu pendant une année scolaire à l’âge de 16 ans en 1949, suite à une primo-infection tuberculeuse. Il habitait à l’Hôtel Bonnal. Un instituteur, M. Georges Terrisse venait lui donner des cours. Il en avait gardé un bon souvenir et c’est à Allanche qu’il eût l’idée de devenir comédien.
Sa première épouse Elodie Constant était originaire de Soucirac dans le Lot. Ils y sont venus en vacances plusieurs fois.
Il a été propriétaire du Théâtre des Variétés en 1991 qui fut la possession de la famille Chabrier d’Allanche au 19e siècle.
Il semble qu’il n’ait tourné qu’un seul film dans nos départements : « Cartouche » de Philippe de Broca en 1961, filmé en Aveyron à la Covertoirade et aux environs.
A l’Hôpital St Joseph de Paris, l’Institut de Cicatrisation, inauguré par Jean Paul en 2013 porte son nom.
Il repose au cimetière Montparnasse 2e division
MANIFESTATIONS CULTURELLES
par Roger Vidal Président de la Veillée d’Auvergne
Au Musée national du Tabac à Wervik, près de Lille, en Belgique : tel 32 56 95 24 25
Exposition de la collection d’Antonin RISPAL : le Monde merveilleux d’Antonin RISPAL. 598 pots à tabac figuratifs, selon 5 thèmes : humour, religion, enfants, personnages célèbres et animaux et exposition temporaire de Josette RISPAL jusqu’au 7 novembre 2021.
PARUTIONS.
Par Roger Vidal, Président de la Veillée d’Auvergne
8e roman de Cécile COULON : « SENTE EN SA DEMEURE » suite du Prix Arverne 2020 « Une bête au Paradis ». L’ouvrage a été présenté par l’écrivain lors de l’émission « La Grande Librairie »
Recueil poétique d’Odile FELGINE « PAR LA SENTE DE L’AQUARELLE» par l’autrice du livre nominé au Prix Averne 2016 « Le maître du vent » Editions Pana Frika-Silex/ Nouvelles du Sud.
« MES RACINES AUVERGNATES » de Noelle DELAUNAY. Biographie du dernier tisserand sanflorain Michel TRANCHER et de son fils Jean Emmanuel Trancher, mort pour la France lors de la 1ère guerre mondiale. Une véritable histoire des si renommés tisserands sanflorains.
UN DEMI SIECLE DE TAPISSERIES ET TAPIS D’AUBUSSON
Remarquable ouvrage de Robert FOUR qui nous conte sa « belle aventure » , l’épopée de sa magnifique entreprise. Sa manufacture d’Aubusson, illustrée par les plus grandes signatures d’artistes, va devenir la plus grande tapisserie mondiale, faisant ainsi rayonner la Tapisserie d’Aubusson dans le monde entier, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Cet ouvrage couronne l’inoubliable conférence prononcée par Robert FOUR à la Veillée d’Auvergne en 2016 au Palais du Luxembourg : Tapis Rouge à Robert Four. Comme conclut Robert Four lui-même « Après HEC et son service militaire en Algérie, Robert Four, sans avoir jamais eu de patron ou de conseiller, réalise l’originale ascension sociale d’un fils de fermier auvergnat. »
Cet ouvrage est à tirage limité réservé à la famille et à l’entourage de Robert FOUR. Il n’est pas disponible en Librairie.
CENTENAIRE DU GRELH ROERGAS
Jeudi 5 août au château de Selves, s’est déroulé la commémoration du centenaire du Grelh Roergàs.
Une centaine de personnes, dont Jacques Mouttet, Capoulié du Félibrige que nous connaissons bien à la Veillée.
Le journal « Le Bulletin d’Espalion » du 12 août a publié un article très complet
LOZERE ESTIVAL 2021 et PRIX DU GENET D’OR.
Mercredi 11 août au château d’Orfeuillette, au pays de Théophile Roussel, fondateur en 1880 de l’Association Lozérienne, une conférence de Jean Paul Mazot sur l’homme et l’oeuvre de Théophile. En fin d’après midi, dans l’espace Georges Frêche, remise du Prix du Genêt d’Or à Christian Boulet, grand sportif suivi du salon littéraire où était regroupé une quinzaine d’écrivains dont quatre Prix Arverne.
Isabelle Cazals, Présidente de la Ligue Auvergnate était présente.
Nos compliments à nos amis Lozériens. Ils ne font pas bruits, mais ils sont efficaces.
PRIX ARVERNE 2021
.LES JEUX OLYMPIQUES A LA VEILLEE D’AUVERGNE ET A LA LIGUE AUVERGNATE.
Par Roger Vidal
Le 15e Prix Arverne sera remis le 20 novembre 2021 à Maurice CHALAYER pour son roman « Le Porteur de joie » aux Editions de Borée. C’est l’histoire romancée du seul français champion olympique du 5000m, Joseph GUILLEMOT, l’un des 17 champions olympiques en athlétisme dont le Clermontois Renaud Lavallenie, champion olympique du saut à la perche aux J.O. De Londres en 2012.
JOSEPH GUILLEMOT : 1899-1975
Réputé cabochard, poilu de la Grande Guerre, il sera gazé sur le front et trouvera l’énergie nécessaire pour revenir au 1er plan et accomplir une exceptionnelle carrière d’athlète.
Son palmarès :
Champion olympique du 5000m, vice champion olympique du 10 000m aux jeux de 1920.
Champion de France du 5000 m en 1919-1920-1921-1925
Champion de France militaire du 5000m
Champion de France de cross en 1920-1922-1926
Vainqueur du Cross des Nations en 1922
Détient le record du monde des 2000 et 3000m
Sa performance aux JO d’Anvers, jeux de la reprise, est d’autant plus un véritable exploit qu’il y battit le plus grand coureur de l’entre deux guerres, le fameux finlandais Paavo Nurmi.
Paavo Nurmi : 1897-1973
9 médailles d’or et 3 d’argent aux jeux d’Anvers (1920), Paris (1924), Amsterdam (1928) sur 1500, 5000, et 10 000m. Il domina le fond et le demi-fond mondial dans les années 1920. Il sera disqualifié pour professionnalisme en 1932.
Alain Mimoun :
Rappelons que le Français, vainqueur olympique du marathon aux jeux de Melbourne en 1956, remporta aussi 4 médailles d’argent aux jeux sur 5000 et 10 000m en 1948 et 1952 derrière l’imbattable Zatopek. Note :Alain Mimoun avait des attaches avec la Corrèze.
Un grand merci à Maurice CHALOYER, d’avoir magnifié avec talent notre champion olympique, en lui faisant remporter des courses à Saint Flour sur des circuits que j’ai connu.
DIEU, PREMIER SERVI !
Nos évêques bougent.
Mgr GRUA, Evêque de Saint Flour a souhaité prendre sa retraite et c’est Mgr DIDIER NOBLOT qui le remplace. Il est âgé de 55 ans, il nous vient de Nogent sur Seine dans l’Aube. Il est prêtre depuis 1992.
A Rodez, Mgr FRANCOIS FONLUPT quitte l’Aveyron pour le Palais des Papes en Avignon. Il a été nommé archevêque.
L’Abbé ALSAC, originaire de Pleaux est nommé curé de Sceaux.
ARCHIVES DU CANTAL
Nomination en juillet de Mme MARION BLOCQUET. À la direction des archives. Nous lui souhaitons la bienvenue
LA CHAPELLE DU DOUX
Notre amie Nicole de La Tour d’Auvergne, pdte de l’association de sauvegarde de la chapelle et de l’oeuvre du Duc de La Salle de Rochemaure, l’un des fondateurs de notre Veillée souhaite regrouper toutes les personnes intéressées par la sauvegarde la Chapelle dans laquelle le Duc de la Salle repose.
Contact : chapeldudoux.wixsite.com/chapelledudoux
Mme Chevalier 06 76 35 98 48
POLE D’ECHANGE INTERMODAL DE LA GARE D’AURILLAC
et de la place Pierre Semard
Des travaux très importants d’aménagements de ce quartier ont lieu actuellement.
« Le quartier de la gare a vocation à devenir le principal pôle d’échange en matière de transports, où seront concentrés les différents moyens de déplacement ; les CARS, les BUS, les voitures, les vélos et les… trains ??? « (Le Réveil Cantalien)
A quand la fermeture de la gare d’Aurillac ???
LE RAIL EN AUVERGNE ET LIMOUSIN
RAIL PASSION Hors série juillet 2021 18 €
Belle brochure sur l’histoire de nos chemins de fer. Très illustrée
BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE CHARLES DE LOUVRIE
Le 16 juillet la commune de Campouriez en Aveyron a célébré l’inventeur et précurseur de l’aviation Charles de Louvrié né le 3 juillet 1821. Il invente plusieurs appareils volants dont l’Aéronave et aussi un réacteur qui préfigure les pulsoréacteurs qui propulseront les V1 durant la 2e guerre mondiale.
Il s’était marié le 5 juillet 1851 avec Cécile Adélaïde Elisabeth Lejeune, veuve de Antoine Pierre Gilbert d’ Arragones, baron d’Orcet, famille du Puy de Dôme. Son épouse l’aidera beaucoup, par ses relations..
LE CANTAL, PLATEAU N° 5 DU CINEMA FRANCAIS
Moteur, silence, ça tourne dans le Cantal. Le film « Délicieux » de Eric Besnard vient de sortir sur les écrans.
Un autre film « Tendre et saignant » de Christopher Thomson (petit fils de Gérard Oury) a été tourné près du Falgoux et du Puy Mary.
Dans les studios de Cinecitta à Rome, le plateau N°5 était attribué à l’illustrissime Fédérico Fellini
LOUIS JOUVET
Biographie inédite par Olivier RONY, grand spécialiste de Jules Romains, professeur de lettres
Editions Folio 2020 406 pages
Nous avions reçu Olivier Rony à la Veillée en janvier 1986
CONSTRUIRE ET RESTAURER DES EGLISES DANS LE CANTAL AU 19e siècle
par Pierre MOULIER
Ed Cantal Patrimoine 2021 350 pages 500 photographies 46 €
CONFERENCES A SCEAUX
au 1er étage du cinéma LE TRIANON 3bis rue Marguerite Renaudin à 14h15
Samedi 16 octobre « Les Josius del Papa » par Michel Alissio
Samedi 13 novembre « Présentation del methode de Vivaro-aupenc par Gérard Ligozat
suivi de l’AG des Amis de la Langue d’Oc de Paris
FELIBREE DE SCEAUX, CEREMONIE AU JARDIN DES FELIBRES le 13 juin 2021
INTERVENTION DE MICHEL BELLON
Président des Méridionaux de Sceaux. Vice Président du Comité Félibréen de Sceaux
1970, c’était il y a 50 ans, Clémence Caraman, alors 1er adjoint au maire fonde avec des amis l’Association des Méridionaux de Sceaux
La naissance de cette association s’inscrit dans une tradition dont la source n’est rien moins que ténue : quatre couplets en Languedocien cités en note de bas de page d’un mélodrame pastoral.
« Estelle et Némorin » est composé en 1788 par Jean Pierre Claris de Florian dont l’oeuvre est entièrement en français. Florian natif de Sauve dans le Gard, quitte ses Cévennes à l’age de 10 ans pour être placé à Paris ; à 13 ans, il devient page du Duc de Penthièvre et à cette période, il est présenté à Voltaire dont il est le petit-neveu par alliance.
Un siècle plus tard, en 1877, Paul Arène et Valère Vernier, disciples de Frédéric Mistral, se rendent à Sceaux en train et découvrent face à la gare, au pied de l’église St Jean Baptiste, le monument funéraire de Florian. La tradition félibréenne et méridionale de Sceaux est née.
Passent les années. En 1950, Sceaux est proclamée « Cité Félibréenne » enclave méridionale au nord de la Loire.
Et la vie poursuit son cours : 1979 : centenaire de la première félibrée, 1984 : nouvelle Sainte Estelle. Marchés de Provence, foires au santons, biennale de l’art santonnier, conférences, concerts, réunions rythment la vie de notre école félibréenne. Mes pensées vont à Clément, Denise, Jacques, Claude et à tous ceux qui ont oeuvré avec eux.
Puissent les décennies à venir nous voir maintenir notre âme, notre culture, notre langue, notre façon particulière et méridionale de vivre notre humanité.
Bon anniversaire… en retard.
INTERVENTION DE JACQUES MOUTTET,
CAPOULIE DU FELIBRIGE
Enclave méridionale et ambassadrice de la pensée mistralienne, depuis plus de cent quarante ans, Sceaux se dresse tel un repère avisant des valeurs et de l’idée félibréennes, flux d’un illusoire songe dont nous voudrions en voir les échos jusqu’à Paris pour en imprégner les gouvernants.
Dans le sillon d’hommes remarquables, tels le poète roumain Vasile Alecsandri, Emile Zola, Anatole France, Maurice Faure, André Chamson ou Hervé Bazin… qui ont un jour présidé la félibrée de Sceaux, qui croyaient au message de Frédéric Mistral et comprenaient que la littérature d’oc enrichissait le patrimoine de la France, nous poursuivons à notre tour le pèlerinage en terre scéenne autour du tombeau de Florian, autour du symbolisme qu’elle véhicule. Nous y sommes pénétrés de la même ferveur, de la même volonté dans la continuation de l’usage et des aspirations.
En la transposant aux problèmes de l’enseignement des langues régionales d’aujourd’hui, nous venons relayer l’appel lancé ici-même en 1884 par Frédéric Mistral : « devant Paris qui nous écoute : nous ne voulons plus, que les professeurs des écoles apprennent aux enfants le mépris du langage du terroir ».
Mesdames, Messieurs, puisse longtemps encore, Sceaux, rayonner de sa clarté félibréenne, demeurer le reflet de son histoire méridionale, porter la voix de nos attentes et abriter indéfiniment un vivant foyer de connaissance et de diffusion des hautes jouissances qui se rient de la tombe.
Dans le souvenir de nos insignes prédécesseurs, de tous ceux qui ont forgé et qui ont fréquenté les fêtes félibréennes de Sceaux, il nous revient, à leur suite, d’accomplir les gestes et les actes qui donnent vie à la tradition qui nous rassemble.
Ainsi, s’expriment les raisons de notre fidélité, les raisons qui nous persuadent dans l’idéal qui nous fait félibre.
MASSIF CENTRAL Patrimoine-Histoire-Art de Vivre
N° 140 Octobre-novembre-décembre 2021 en kiosque
SURPRENANTE MARGERIDE
P72 « L’Epopée des laitiers nourrisseurs ». Quand les Auvergnats produisaient du lait à Paris
La Veillée d’Auvergne a apporté son aide à la préparation de cet article écrit par François Desnoyers
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