Jean-Paul Belmondo s’est éteint, lundi, à l’âge de 88 ans. Chouchou des Français, géant du cinéma, il aura marqué de son empreinte le 7e Art. Tout le monde a vu au moins un de ces films. En revanche, peu savent qu’il a séjourné en Auvergne durant sa jeunesse. Dans son autobiographie Mille vies valent mieux qu’une , sortie en 2016, il racontait comment il avait atterri dans le Cantal. En 1949, il a 16 ans et vit à Paris lorsqu’il contracte une primo-infection tuberculeuse. Seul remède d’après les médecins : le grand air ! L’adolescent est donc envoyé à Allanche.
Alors qu’il craint de s’ennuyer, loin de ses amis et de ses activités habituelles, c’est la surprise : « Je m’acclimate à merveille à la paisible existence dans les hauteurs et ne regrette pas une seconde mon quotidien de citadin. » Dans ce livre, l’acteur évoquait son année passée en Auvergne, et les nombreux souvenirs qu’elle lui a laissés. Son amitié « avec les gars du coin », « sympas, assez sportifs, partants pour faire des courses de vélo et faire des coups », les kermesses de village et les concours de boniments. « En bref, tout est bon dans le Cantal », écrivait-il.